atteintes de maladie mentale.
Selon Michael Pietrus, directeur du programme
Changer les mentalités, Mme Stuart a convaincu
son équipe de faire plus qu’une campagne contre
la stigmatisation en effectuant une recherche
ciblée. Actuellement, il existe peu de pratiques
exemplaires en matière de réduction de la stig-
matisation des maladies mentales.
À la recommandation de Mme Stuart, l’équipe
de recherche a émis une demande de proposi-
tions à l’échelle pancanadienne et a reçu 250
réponses décrivant des projets en cours. L’équipe
a donc limité son intérêt à quatre contextes où
la stigmatisation est très présente :
•chez les jeunes : 70 pour cent des adultes stig-
matisés disent que la stigmatisation a commencé
avant l’âge de 18 ans;
•chez les prestataires de soins de santé : éton-
namment, ils sont nombreux à discriminer les
personnes souffrant de troubles mentaux;
•en milieu de travail : beaucoup d’employés
décident de ne pas se soigner plutôt que de
risquer d’être étiquetés comme improductifs
ou non fiables;
• dans les médias : les médias tendent à perpétuer
le stéréotype de violence associé aux personnes
atteintes de troubles mentaux.
M. Pietrus indique que les résultats de ces
projets de recherche « permettront à l’équipe,
avec l’aide de Mme Stuart, de
mesurer
la stigmati-
sation et sa réduction potentielle ».
Mme Stuart utilise sa formation en épidémiolo-
gie pour quantifier le problème et, ainsi, le rendre
« attrayant pour les responsables de l’élaboration
des politiques, qui veulent en connaître la portée
chiffrée ».
Dans le cadre de son travail pour le pro-
gramme Changer les mentalités, Mme Stuart tire
profit d’un projet personnel : celui de créer des
inventaires des expériences de stigmatisation,
soit des échelles d’incidences de la stigmati-
sation. Pour ce faire, elle utilise des données
recueillies lors d’essais complexes sur le terrain
visant à mesurer la fréquence et l’intensité des
expériences vécues par les personnes atteintes
de troubles mentaux. Par exemple, elle a conçu
un module d’évaluation de la stigmatisation en
complément à une enquête sur la santé de Statis-
tique Canada. « Comprendre la fréquence et la
portée de la stigmatisation vécue sera essentiel
pour mettre sur pied les programmes de lutte là
où ils seront les plus utiles », explique-t-elle.
La nomination de Mme Stuart coïncide avec
un intérêt renouvelé pour la santé mentale à
l’Université Queen’s et dans le milieu universi-
taire en général. En septembre 2011, l’Université
Queen’s a mis sur pied la Commission du prin-
cipal sur la santé mentale, qui devrait soumettre
un rapport en mai. En février dernier, lors d’un
atelier sur la santé mentale pour les hauts diri-
geants universitaires organisé par l’Association
des universités et collèges du Canada, un groupe
de travail constitué de recteurs a été formé pour
concevoir une feuille de route afin d’aider les
universités à réagir efficacement.
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