Éditorial
Editor’s note
Léo Charbonneau
Editor
Léo Charbonneau
Rédacteur en chef
J IL
Comings and goings
The spirit of the times
Arrivées et départs
L’air du temps
ust as we were doing a final edit to our cover story on women
leadership in academia several weeks back, the surprising news
came out that Wendy Cukier, formerly vice-president, research
and innovation, at Ryerson University, would not be acceding
to the presidency of Brock University. Dr. Cukier’s appointment
to Brock was announced back in December 2015 and yet the decision
to cancel the appointment wasn’t unveiled until just days before she
was to become the university’s first female president at the beginning
of September.
The decision not to proceed with the appointment was called
“mutual” by both sides. There is nothing to suggest that this was a
gender issue, per se, but it was hard not to see it feeding into the narrative of the difficulties faced by women who aspire to senior leadership
positions in academia. As our feature story this month recounts, only
one in five universities that are members of Universities Canada are
led by women. Moreover, women are far more likely than men to have
their mandate as university president cut short (a more polite way of
saying “fired”).
Even if we were to concede that the Brock kerfuffle had nothing
to do with gender, it still feeds into the other narrative that has featured
prominently in University Affairs over the past several years: the ongoing problem of university presidents of either gender being removed
from office before the end of their first terms (or, in this case, ending
before it even began). Readers may remember that that was the underlying theme of our August-September 2016 cover story, which explored
the importance of preparing incoming university presidents for a
smooth transition and to guard against a very public flame-out as has
happened at several universities in recent times.
Parenthetically, both those stories were written by the very accom-
plished Rosanna Tamburri, who has worked for us a freelance writer
for nearly 15 years. But this month’s story is the last for us from Rose,
as she has moved on from freelance writing to become research editor
at the Higher Education Quality Council of Ontario. She was an editor’s
best friend: a writer whose copy was always concise, clear and well-
written. Thanks, Rose, you’ll be missed.
y a quelques semaines, au moment où nous mettions la
dernière main à notre article-couverture sur le leadership
des femmes en milieu universitaire, nous avons appris avec
étonnement que l’ancienne vice-rectrice à la recherche et à
l’innovation de l’Université Ryerson, Wendy Cukier, n’accé-
derait finalement pas au rectorat de l’Université Brock. Bien que sa
désignation à ce poste ait été annoncée dès décembre 2015, l’annulation
de sa nomination n’a été rendue publique que dans les quelques jours
précédant la date à laquelle elle s’apprêtait à devenir, au début de
septembre, la toute première rectrice de l’Université Brock.
La décision de ne pas concrétiser la nomination de Mme Cukier au
rectorat aurait été prise d’un « commun accord ». Même si rien
n’indique qu’il y ait eu discrimination fondée sur le genre, il est dif-
ficile de ne pas y voir l’illustration des difficultés auxquelles se heurtent
les femmes qui aspirent à des postes de haute direction au sein du
milieu universitaire. Comme le souligne l’article-couverture du présent
numéro, seule une université membre d’Universités Canada sur cinq
est dirigée par une femme.
Même en admettant que le cafouillage survenu à l’Université Brock
n’ait rien à voir avec une quelconque discrimination fondée sur le
genre, il n’est pas sans lien avec un autre problème fréquemment
évoqué dans les colonnes d’Affaires universitaires depuis des années :
celui des recteurs des deux sexes remerciés avant la fin de leur
premier mandat (ou avant même son début dans ce cas). Nos lecteurs
se rappellent peut-être que c’était là le thème sous-jacent de l’article-
couverture de notre numéro d’août-septembre 2016, qui portait sur
l’importance de bien préparer les futurs recteurs à une transition en
douceur pour éviter les conflits publics comme ceux auxquels on a
récemment assisté dans plusieurs universités.
Signalons, entre parenthèses, que les deux articles évoqués ci-dessus
ont été écrits par la très talentueuse Rosanna Tamburri, qui aura été
pendant près de 15 ans rédactrice pigiste pour Affaires universitaires.
L’article-couverture qu’elle signe ce mois-ci sera hélas son dernier pour
le magazine, Mme Tamburri ayant décidé d’abandonner la rédaction à
la pige pour devenir réviseure des recherches au Conseil ontarien de
la qualité de l’enseignement supérieur. Elle aura été au fil des ans une
précieuse alliée des rédacteurs en chef d’Affaires universitaires, avec ses
textes toujours concis, clairs et bien écrits. Merci, Rose.