the mobile operating system in a cellphone to
track the whereabouts of a family or roommates
with 12 muggle-appropriate options including
school, work, in transit and invisible.
“You could be on your way home and you
see your roommate is getting groceries so you
know you don’t have to stop at the store,” Ms.
Mabuyo says. “Invisible is for the person who
doesn’t want you to know where they are.”
“The emphasis here is definitely on learn-
ing,” says judge Danielle Strachman a partner at
1517 Fund, a venture capital company. “Did they
learn something new here, did they try some-
thing challenging for themselves or did they just
keep building on something they already know?
That’s a big part of why this community exists.
They really want people to try new things, to
stretch and challenge themselves.”
You don’t come down easily from an event
like Hack the North, so even after the judging, a
lot of participants were still thronging the spon-
sor and product display area to have one last
look, score one last piece of swag – branded water
bottles, portable phone chargers, stress balls and
other give-aways were still in abundant supply
– or chat up a few more potential contacts.
“I’m just walking around talking to people,”
said 22-year-old Alex McVitte, who suddenly
remembered Sunday was his birthday. “You
never know what a conversation here is going
to lead to. Plus I’m still pretty hyped up on caffeine and Red Bull.” – becky rynor
Technologie
Les marathons de pro-
grammation offrent aux
étudiants une chance de
briller – sommeil facultatif!
Mille étudiants consacrent 36 heures épuisantes
à créer un programme ou un projet dans le cadre
de Hack the North à l’Université de Waterloo
samedi matin, 5 h 30. Le marathon de program-
mation Hack the North dure depuis une dou-
zaine d’heures en comptant l’inscription, le
dîner, la présentation des projets, les échanges
informels et les exposés des entreprises de haute
technologie qui se sont déroulés la veille. Les
six étages du bâtiment d’ingénierie sont remplis
d’étudiants programmeurs penchés sur leur
clavier, concentrés devant leur écran ou tapant
et jouant de la souris, les yeux hagards au point
qu’on se demande depuis quand ils n’ont plus
cligné des yeux ou dormi. Pendant ce temps,
d’autres sont affalés sur ou sous les tables, lovés
dans des fauteuils ou allongés sur des chaises
pliantes. Beaucoup portent des bas de pyjamas
amples et des t-shirts promotionnels à l’effigie
d’entreprises de haute technologie.
Hack the North est le plus important marathon
de programmation au Canada. Sélectionnés parmi
5 000 candidats, 1 000 étudiants du monde
entier participent à l’édition de cette année,
organisée du 16 au 18 septembre à l’Université
de Waterloo. C’est pour eux l’occasion de passer
36 heures à créer des logiciels ou du matériel
informatique visant à protéger l’environnement,
à aider l’humanité ou simplement à commander
une pizza au moyen d’une application mobile
qui propose formats, garnitures et modes de
livraison. L’objectif de l’exercice : développer
un programme ou concevoir un projet qui sera
soumis au jury dès le dimanche matin, à 10 h 30.
« Je n’ai pas dormi de la nuit, mais je veux
tellement que ça marche », lance James Hryniw,
19 ans, étudiant en génie civil à l’Université de
l’Alberta, avant de remettre son casque de réalité
virtuelle et d’éclater de rire : « J’ai l’entrejambe
de l’avatar pile devant les yeux! »
Ce n’est pas le résultat escompté, avoue
Nathan Doraty, 21 ans, qui poursuit un bacca-
lauréat en génie informatique à l’Université de
l’Alberta. Au côté de Nicholas Westbury, 20 ans,
et de Nathan Liebrecht, 19 ans, MM. Hryniw et
Doraty cherchent à connecter leur casque à
une veste de réalité virtuelle, dite « haptique »
(sensible au toucher).
« Il suffit qu’une personne porte le casque et
la veste de réalité virtuelle en se tenant devant
un capteur de mouvement Microsoft Kinect, qui
est aussi une caméra, pour qu’on puisse déter-miner la position de tous ses membres, explique
M. Doraty. Si, par exemple, la personne est tou-chée au cours d’une partie de ballon-prisonnier,
elle peut voir et sentir où le ballon l’a heurtée.
Malheureusement, comme on utilise deux systèmes de captation (Microsoft Kinect et Oculus
Rift), on a du mal à les synchroniser sans provoquer de nausées dues aux mouvements. » Ou
une danse involontaire...
L’équipe estime que le fruit de ses efforts
aura des applications en matière de formation
médicale, et plus tard en chirurgie. « Même s’il
se trouve à l’autre bout du pays, un chirurgien
pourra pratiquer une chirurgie et sentir ce qu’il
fait, explique M. Doraty. Le toucher est très
important dans un tel cas. »
À l’étage au-dessus, trois étudiantes de
l’Université de Waterloo (Jamie Kim, 21 ans,
ainsi qu’Emily Lam et Anna Dong, toutes deux
âgées de 20 ans) attendent qu’une imprimante
3D finisse d’imprimer des éléments de leur
projet. « On crée un dispositif qui permettra
aux enfants atteints de handicaps moteurs de
dessiner seuls », explique Mme Lam. Elle réflé-
chissait depuis deux mois à ce dispositif quand
elle s’est dit que Hack the North était sa chance de
le développer en compagnie de programmeurs
et d’experts en logiciels, et de disposer de tech-
nologies en libre accès.
« C’est tellement gratifiant de guider un
enfant handicapé pour lui permettre de dessiner, PHO
T
O
:
J
K
LI
U
Au jour deux de Hack the North, les participants travaillent d’arrache-pied à la concrétisation de leurs idées.